Horace VERNET (Paris 1789-1863) - Lot 80

Lot 80
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8000 - 12000 EUR
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Horace VERNET (Paris 1789-1863) - Lot 80
Horace VERNET (Paris 1789-1863) Portrait de Louis-Philippe, roi des Français, et la charte de 1830 Toile. 47 x 37 cm Porte au dos une étiquette ancienne : « Je soussigné certifie que cette/ esquisse du roi Louis Philippe à été peinte/ par Horace Vernet directeur de / l'académie de France à Rome / en 1831 qu'elle a été peinte pour servir aux peintres ..../ cette époque..../portrait en pied/ peindre pour le palais Médicis. / M (?) Schopin. Notre esquisse est préparatoire au grand portrait signé Horace Vernet fecit Rome 1832 (260 x 195), conservé au musée de Versailles (inv. MV 5222). Elle en diffère cependant essentiellement par la physionomie du roi, qui parait plus jeune dans notre esquisse, ainsi que par le costume et l'ordonnancement de la partie droite. Spécialisé dès ses débuts dans les tableaux militaires, Horace Vernet se voue principalement au long de sa carrière à l'illustration des faits d'arme de la France. Parallèlement, dans sa vie d'homme cultivé et diplomate, il est toujours apprécié par les pouvoirs successifs. En effet, décoré de la légion d'honneur par Napoléon Ier, il est ensuite sollicité par Charles X (notamment, par des commandes pour le nouveau musée du Louvre) puis, particulièrement, par Louis-Philippe qui lui passe ses plus importantes commandes, entre autres, pour le Musée historique créé par le roi au château de Versailles. Les bonnes relations entre Louis-Philippe et Horace Vernet sont bien antérieures à la Monarchie de Juillet : malgré les commandes passées par Charles X, les oeuvres de Vernet apparaissent toujours trop « anti-Bourbon » au point que ses oeuvres sont refusées au Salon de 1822. Louis-Philippe, qui lui a acheté son premier tableau en 1817, le favorise et le recommande auprès des orléanistes en ces circonstances jusqu'à son accès au pouvoir. Nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1828, sous Charles X,Horace Vernet garde son titre malgré les changements politiques jusqu'en 1835 et fait de la Villa Médicis la seule véritable ambassade de France apr
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