Attribué à Jean ALAUX (1786 - 1864) Ulysse... - Lot 46 - Daguerre

Lot 46
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Attribué à Jean ALAUX (1786 - 1864) Ulysse... - Lot 46 - Daguerre
Attribué à Jean ALAUX (1786 - 1864) Ulysse massacrant les prétendants de Pénéloppe Toile Hauteur : 110 cm Largeur : 148 cm Bibliographie : Philippe Grunchec, «Les Concours des Prix de Rome 1797-1863, Tome II», Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Paris, 1989, pages 46 à 49 (tableau perdu). Le sujet du concours du Prix de Rome de l'année 1812, tiré de l'Odyssée (livre XXII) d'Homère, était ainsi énoncé aux candidats : " Ulysse avait quitté ses haillons et s'était élancé dans la salle de banquet où les poursuivants étaient réunis. Il était armé de son arc et de son carquois et avait versé toutes ses armes à ses pieds. Déjà, il avait percé Antinoüs et s'était fait connaître aux poursuivants effrayés. Eurymaque, l'un d'eux avait vainement essayé de le fléchir ; il avait été immolé comme Antinoüs. Les poursuivants n'espérant plus obtenir grâce, se déterminent à se défendre. Arphimone se jette sur Ulysse l'épée à la main, voulant forcer le passage, mais Télémaque le perce de sa pique". Habillé d'une tunique verte, une lyre à ses pieds, le poète Phémios implore Ulysse de l'épargner, arguant qu'il a été forcé de jouer devant les prétendants. Télémaque vient à son secours et Ulysse le laisse finalement partir, en faisant le seul survivant du massacre. Jusqu'ici, on connaissait six tableaux des dix participants à cette épreuve en 1812, dont celui du vainqueur Léon Pallière (tableau conservé à L'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts) et ceux de Thomas Degeorge (Clermont-Ferrand, musée), Hugues-Joseph de Forestier (collection particulière), Joseph-Ferdinand Lancrenon (collection particulière), Auguste Vinchon (collection particulière) ainsi qu'un autre anonyme. La composition de Jean-Baptiste Thomas est documentée par un dessin. Reste donc à identifier celles de Pagnest, Auguste Jean Couder, François-Edouard Picot, Jean Alaux. Nous avons retenu ce dernier pour des raisons stylistiques. Il gagna finalement le prix tant convoité trois ans plus tard , en 1815. Le peintre s'inspire des Sabines de Jacques-Louis David (Louvre), dont il retient les figures de l'homme mûr Tatius à gauche pour son Ulysse et de Romulus, dont la nudité de dos avait choqué, pour son prétendant à droite, et il change la position du bouclier. Hersilie qui les séparait au centre a disparu et est remplacée ici par Arphimone, menaçant avec son épée.
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