Pendule en bronze doré et bronze patiné noir figurant une allégorie de l'Afrique - Époque Consulat, vers 1800.

Lot 185
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Pendule en bronze doré et bronze patiné noir figurant une allégorie de l'Afrique - Époque Consulat, vers 1800.
Pendule en bronze doré et bronze patiné noir figurant une allégorie de l'Afrique représentée par une jeune femme noire vêtue d'un pagne à plumes et tenant un arc. Son pied repose sur une tortue, un léopard est assis à ses côtés. Base à doucine ornée d'une frise d'amours chassant et pêchant, et de guirlandes. Six pieds toupie. Époque Consulat, vers 1800. H. 47 L. 37 P. 16 cm À l'exotisme de la première moitié du XVIIIe siècle orienté vers la Chine et l'Empire ottoman succède à la fin du XVIIIe siècle un regard tourné vers l'Afrique et l'Amérique. Il est largement inspiré des idées neuves portées par la littérature: Jean-Jacques Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre et son roman Paul et Virginie (1788), Atala (1801) de François René de Chateaubriand. La plupart des pendules ou candélabres "au bon sauvage" sont sortis des mains du bronzier et marchand-mercier Jean Simon Deverberie (1764-1824). Le dessin de ce modèle, daté 1799, est conservé au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale. Références : - Collection François Duesberg au musée de Mons et exposition De noir et d'or. Pendules au bon sauvage, musée des Beaux-arts et d'Histoire de Bruxelles, 1993. - Sotheby's Paris, 2 décembre 2003, lot 43, cadran signé J. S. Deverberie. - H. Ottomeyer, P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Münich 1986, vol. I, p.381. - "La pendule au nègre à l'heure de Deverberie", L'Estampille/Objet d'art, nov. 1991 p. 41.
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