Ecole FRANÇAISE, vers 1780

Lot 95
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2000 - 3000 EUR
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Résultat : 2 000EUR
Ecole FRANÇAISE, vers 1780
Portrait dit de Gilles-Louis Chrétien (1745-1811), inventeur du physionotrace Toile. Au revers, sur le châssis, inscription: g. L. chrétien. (accidents et restaurations anciennes). 73 x 57,5 cm L'invention de Chrétien mécanisa le dessin du contour du portrait, de profil, par l'usage d'un pantographe équipé d'un oeilleton de visée. En déplaçant l'oeilleton en suivant les contours du sujet, on faisait bouger un crayon qui dessinait le profil du sujet. Le pantographe formé d'un double parallélogramme articulé servait à tracer un dessin aux dimensions réelles. Le portrait grandeur nature, appelé "grand trait", était réalisé en quelques minutes et pouvait être colorié au pastel par un dessinateur. Si le client le désirait, il était possible, dans un second temps, de réduire avec un autre pantographe le portrait, de le graver sur une plaque de cuivre à l'eau-forte et d'en tirer une douzaine, pour un prix extrêmement modique. Les portraits gravés portaient le nom et l'adresse de l'opérateur, par exemple: "Dess. aux Physionotrace et gravé par Quenedey, Rue Neuve de Petits Champs n° 15 à Paris, 1808". Ils pouvaient également mentionner le nom du modèle, mais la plupart sont anonymes. Ces gravures pouvaient aussi être imprimées en couleur ou coloriées à la main. Par extension, on appelle physionotrace aussi bien l'appareil, le grand trait ou les portraits gravés ad vivum. Le nombre de personnes dont le portrait a été réalisé par ce procédé, est estimé entre quatre et six mille. René Hennequin, l'historien de Quenedey, a catalogué huit cent cinquante portraits pour la première année (1788-1789). Au Salon de 1796, six cents physionotraces ont été exposés.
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